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 Le Vouloir et le Verbe

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3 participants
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Pavel [GS-L]

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MessageSujet: Le Vouloir et le Verbe   Le Vouloir et le Verbe EmptyVen 30 Juin - 15:39

Cette fic est consacré à l'histoire de mon perso et de sa mère. Pour ceux qui connaissent les bouquins de David Eddings, le fait du Vouloir et du Verbe est quelque chose de connu.

Les deux prochains posts comprendront la chronique de l'histoire de Polmira, la mère de Pavel, que j'ai écrite après celle de l'histoire de ce dernier en enfer, mais qui se passe, vous l'aurez compris, avant. Le cinquième post contiendra donc la première chronique que j'ai écrite, qui est somme toute bien moins bonne à mon avis.


Dernière édition par le Ven 30 Juin - 16:27, édité 3 fois
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Pavel [GS-L]

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MessageSujet: Re: Le Vouloir et le Verbe   Le Vouloir et le Verbe EmptyVen 30 Juin - 15:57

Chapitre 1 - Une étrange venue

Ce soir là était un de ces soirs où la pluie battait son plein, le ciel, lui, ravagé par une myriade d'éclairs successifs. L'un de ces flashs électriques se fit plus puissants que les précédents, atteignant le sol, près d'un buisson qui s'enflamma.

****

Une jeune femme encapuchonnée pleurait à chaude larme. Elle portait quelque chose dans ses bras. À chaque seconde qui passait, elle l'enserrait à nouveau, pleurant de plus belle.

****

Une femme couverte d'une longue tunique à capuche courait, la pluie lui fouettait le visage. Elle avait les mains crispées sur une chose dont la nature était incertaine. Chaque éclair la faisait sursauter, comme si elle allait être touchée elle-même par l'un d'eux. Mais elle ne semblait pas vouloir déroger à son objectif et augmentait toujours un peu plus la rapidité de sa course.

****

Une personne, dont aurait pu difficilement distinguer le sexe, rencontra une bête pour le moins étrange sur son chemin. Voyant que celle-ci allait l'attaquer, l'individu émis une légère onde, éventuel signe d'une quelconque concentration. Lorsque ses veines furent visibles sur sa main dévoilée -elle portait un paquet de linges grâce à son autre bras-, elle laissa échapper un cri:

-BRÛLE!!!!

****

Quelqu'un, dont la silhouette n'était pas très claire, entra dans un village. Il portait une créature braillarde tout contre sa poitrine. Ce quelqu'un semblait chercher, peut-être un abri. La créature qu'elle tenait dans ses bras ne cessait d'émettre un cri strident qui semblait avoir un écho. Regardant vers une magnifique maison devant lui, l'individu se dirigea dans cette direction.

****

Une chose quitta un village dans une certaine hâte, mais à peine avait-elle franchi l'entrée du dit village qu'elle brûla, touchée par un éclair provenant d'un orage naissant dans un ciel sombre et sans étoiles. Sous le porche d'une maison se faisait entendre les pleurs de deux petits êtres.

****

Un couple fut alerté par des pleurs dont la source semblait être toute proche. Ils allèrent donc dans le sens d'où venaient ces sons d'origine inconnue. Quand ils ouvrirent leur porte d'entrée, ils virent deux bébés emmaillotés dans des linges. Chacun d'entre eux prit un des bambins, l'homme découvrit une petite fille, la femme, un petit garçon. Les deux enfants portaient un médaillon autour du coup, la fille ayant une biche gravée dessus, et le garçon un faucon. Les deux habitants émerveillés ramenèrent ces deux dons du ciel dans leur modeste chaumière, et les appelèrent respectivement, tel ce qui était écrit sur leurs couvertures, Polmira et Beldan.



Chapitre 2 - Découverte et solitude

Les deux enfants, qui maintenant avaient trouvé un foyer, grandirent sous les yeux attendris de leurs parents adoptifs. Jamais ceux-ci ne leur apprirent comment ils étaient venus à les adopter, car ne connaissant pas eux-mêmes les circonstances de l'apparition sous leur porche des deux enfants qu'ils avaient fait leur, mais aussi car ils ne leurs avaient jamais révélé le fait que ceux qui, au fil des années, étaient devenus adolescents ne résultaient pas de leur union.

Beldan et Polmira ne surent donc pas d'où ils venaient, qu'elle était leur réelle identité, du fait qu'ils se considéraient comme natifs du village, le croyant. Malgré tout, une chose éveilla leur soupçon. Tandis qu'un de leurs amis les énervait au plus haut point, ils le projetèrent sur une distance de cent mètres, sans même l'avoir touché, ni savoir comment ils s'y étaient pris pour le faire. Cet évènement créa un sentiment de crainte des autres enfants envers eux, si bien qu'il pouvait aider un camarade en difficulté sans problème, rien qu'en étant là pour lui, devant n'importe quel tyran en herbe. Ils furent donc considérés comme des héros par certains, comme des monstres par d'autres, mais ils s'en fichaient littéralement.

Tout ceci se passa hors du regard des adultes, jusqu'à ce que certains enfants commencèrent à parler. Les "grands du village", comme les enfants les appelaient simplement, commencèrent à surveiller chaque fait et geste des jumeaux. Aux yeux des adultes, Beldan et Polmira semblaient réussir à réaliser tout rien qu'en le voulant, mais ils ne savaient pas à que point ils avaient raison.

Plus le temps passait, plus les "cadeaux du ciel", comme les appelaient leurs parents, affirmaient leurs dons qui finirent par être qualifiés de malédiction par beaucoup, au point que ces personnes voulurent les exclure. Cela commença par leurs camarades, qui les rejetèrent de leurs jeux, puis les adultes finirent par manifester explicitement leur désir de les voir partir. Et c'est désespérés que les parents des jumeaux tentèrent de faire en sorte que les gens n'en viennent pas à exiler leurs "cadeaux" pour la simple raison qu'ils avaient peur de l'inconnu.

Les villageois finirent par s'insurger contre les deux seules personnes qui protégeait encore ce qu'ils qualifiaient d'engeance, et dans un élan de folie pure, les tuèrent. Les choses en entraînant d'autres, Beldan et Polmira rentrèrent eux-mêmes dans une colère noire, et c'est à ce moment que tous surent qu'il en était terminé d'eux.

Quittant le village en feu d'où provenaient encore quelques cris, les jumeaux se mirent en route vers une destination quelconque, au hasard des chemins. Mais leurs idéaux divergents firent que Beldan quitta sa soeur sans mots dire, pendant une nuit, après avoir longuement réfléchi. Il laissa une brève lettre à Polmira, dans lequel il expliquait le pourquoi du comment, mais aucun mot ne put apaiser la douleur d'une seconde perte dans le coeur de la jeune fille.

C'est ainsi que celle-ci commença à errer sur les routes, totalement désemparée.



Chapitre 3 - Rencontres et retrouvailles

Polmira ne se remettait pas des différents maux qui avaient été causés par la mort de ses parents et la disparition de son frère. Son cœur était encore endolori partout ceci, et même en essayant d’oublier en s’intégrant au mieux dans les villes dans lesquelles elle se rendait, c’était en vain. À chaque nouveau village ou nouvelle cité, quelque chose l’obligeait à un moment à dévoiler ses dons et, donc, à quitter l’endroit pour ne pas renouveler l’expérience de ce qu’elle croyait être son village natal. En tout cas, toutes les fois où la chose se reproduisait, la blessure se rouvrait après un début de cicatrisation lente mais tout de même en progression.

Malgré tout, elle n’abandonnait pas son désir de trouver quelque part où vivre loin de son passé et parcourait toujours les routes dans la direction d’une quelconque ville où elle pourrait s’épanouir. Mais son pouvoir représentait une barrière à cette jouissance de la vie et la peur de ne pas se contrôler l’envahissait à chaque fois qu’elle franchissait les portes d’une nouvelle cité.

Désespérée après tant d’essais infructueux, elle changea un jour de chemin pour s’enfoncer profondément dans une forêt dans le but de communier avec les animaux, ce qu’elle faisait déjà étant jeune et qu’elle continua à faire pour se redonner un peu de moral pour réaliser son objectif.
Le bois dans lequel elle avait pénétré lui semblait étrange, comme s’il dégageait une sorte d’énergie mystique. Plus la jeune fille avançait, plus cette énergie se faisait présente. Attirée, aussi bien qu’intriguée par cela, Polmira allait toujours plus loin entre les arbres. Elle finit par déboucher sur une clairière au milieu de laquelle se trouvait une tour d'une cinquantaine de mètres dont l’allure était légèrement brumeuse, comme si elle sortait d’un rêve.

S’en approchant, et pénétrant ainsi dans la lumière, Polmira eut un léger sursaut lorsqu’un pan de mur pivota, laissant place à une ouverture circulaire d’environ deux mètres de diamètre. En sortit un vieil homme aux vêtements quelque peu miteux, qui se dirigea immédiatement vers la jeune fille.


« Bonjour à toi, mon enfant. Je t’attendais justement.

-Vous m’attendiez ?

-Exactement. Depuis un moment, d’ailleurs, mais j’ai appris à être patient.

-Qui êtes-vous ?

-Peu importe qui je suis, ce qui importe, c’est qui tu es toi.

-Que voulez-vous dire ?

-Bon, je ne vais pas tourner autour du pot. Je sais de quoi tu es capable.

-Comment ça ?

-Arrête avec tes questions, veux-tu ?

-C’est d’accord, mais admettez que j’ai de quoi en poser.

-Certes, mais maintenant, laisse moi parler. Je disais donc que je sais que tu as des capacités étranges dont tu ne connais pas l’origine. D’ailleurs, il me semble que tu ne connais même pas la tienne.

-Bien sûr que si, je viens d’une bourgade nommée Yltis, un petit village marchand non loin de Val.

-Que tu crois. Tes parents ne t’ont jamais dit que tu n’étais pas leur véritable enfant. Tu as même été adoptée dans des circonstances peu conventionnelles. »

Le regard de la jeune fille se perdit dans le vide aussi bien qu’elle perdait pied de la réalité qui avait toujours été sienne.


« Adoptée ? Comment ont-ils pu me cacher cela ? Et à mon frère ?

-Par amour, je suppose. Mais, à présent, je pense que tu souhaites savoir d’où tu viens réellement, non ?

-Je mentirais sûrement en disant le contraire.

-Bien. Je vais donc te raconter ce que tu as, à mon avis, besoin de savoir.
Tu es native d’un autre monde, d’une autre dimension. Cela pourra te paraître étrange, mais tu as été abandonnée ici, bien que je sache que ta mère tenait énormément à toi. Elle avait juste peur pour toi, comme nous tous, car ton frère et toi étiez promis à des choses qui déplaisait à certains. Elle a donc tenté de vous trouver un refuge dans ce monde-ci pour que vous ne subissiez pas ce qu’il était entendu que ces personnes feraient.
Malheureusement, comme elle l’avait prévue, elle s’est fait tuer. Je pense à juste titre que ça s’est produit peu après qu’elle vous ait mis en sûreté.
C’est tout ce que je sais. »

Polmira avait bu les paroles de l’homme tellement elle désirait en savoir plus sur ses origines. Mais il semblait ne pas avoir tout dit, et laissé quelques points dans l’obscurité.

« Quand vous dites que vous saviez ces choses ou alors quand vous parliez d’un « nous », cela signifie que vous connaissiez à mère ?

-Oui, comme tous mes autres descendants.

-Vos descendants ?

-Tu n’as pas compris que ce vioc vient de dire qu’il est un de nos aïeux ? »

La voix qui venait de se faire entendre avait fait faire un bond au cœur de Polmira qui courut dans la direction de sa source sur laquelle elle se jeta.

« Tu es vraiment incorrigible, p’tite sœur. »


Dernière édition par le Ven 30 Juin - 16:02, édité 1 fois
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Pavel [GS-L]

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MessageSujet: Re: Le Vouloir et le Verbe   Le Vouloir et le Verbe EmptyVen 30 Juin - 15:59

Chapitre 4 - L'entraînement commence

Polmira avait donc retrouvé son frère chez cet étrange homme qui s’avérait être un membre de leur famille. Mais malgré le fait qu’elle en connaissait plus sur ses origines, la jeune fille ne semblait pas encore tout à fait satisfaite. Nombre de questions étaient toujours sans réponse au sein de son esprit, et une en particulier. Elle sortit donc de la tour, dans laquelle le vieillard l’avait invité à rester, puis partit à la recherche de ce dernier. Beldan lui avait indiqué qu’il était partit cueillir quelques herbes et champignons, et c’est ainsi qu’elle se dirigea vers l’endroit qu’elle avait appris à connaître comme celui qui en regroupait le plus. Sans surprise, elle y retrouva l’homme dont elle ne connaissait toujours pas le nom. C’est d’ailleurs par cette question, qui prit un instant la place de celle qu’elle avait en tête en se mettant en quête de l’ermite, puisqu’il pouvait être considéré comme tel, qu’elle commença :


« Il y a toujours un point que je voudrais que vous mettiez en lumière. Quelque chose de très simple, en fait : Comment vous nommez-vous et quel est vraiment votre lien avec mon frère et moi ? »

L’homme se redressa, portant quelques champignons dans son panier, puis prit le parti de répondre à cette première question en en posant une autre :

« Es-tu certaine que c’est pour connaître mon nom que tu sois venu me retrouver ici ?

-Et bien… En effet, vous avez raison. La chose première pour laquelle je suis venu est en fait dans le but d’en savoir plus sur mes dons et ceux de mon frère.

-Je m’en doutais. Et bien, pour commencer, ces dons, vous les possédez par hérédité. Je ne sais comment vous vous y êtes pris pour les utiliser, puisque personne n’était en mesure de vous les faire découvrir, mais vous avez réussi, je ne sais comment, à y avoir accès. Logiquement, même si l’on descend de parents sorcier, il faut un certain enseignement pour pouvoir maîtriser ne serait-ce que les bases. Vous ne les maîtrisez pas, puisque votre sorcellerie semble se déclencher au gré de vos sentiments, mais vous n’avez jamais appris leur existence d’aucune façon que ce soit. Il est donc assez prodigieux que vous ayez réussi quelque chose qu’une seule personne, à ma connaissance, ait réussi à faire.

-Oui, bon, cela est très bien, mais ce que j’aurais aimé savoir, c’est surtout leur nature, plutôt que leur origine.

-Merci d’avoir qualifié implicitement mes propos d’ennuyeux. Enfin, je te comprends, c’est pourquoi je vais quand même répondre. »

Il se racla longuement la gorge, comme pour faire languir une Polmira de plus en plus impatiente, puis, il finit par se lancer :


« Je ne sais pas si tu y as fait attention tout à l’heure, mais j’ai qualifié tes pouvoirs de sorcellerie, tu es donc une sorcière. Tes pouvoirs sont basés sur la volonté, et ils peuvent être parfois sans, mais plus souvent avec le Verbe, c’est-à-dire que l’on prolonge la volonté d’une action pensée par un appel verbal. »

Il s’accroupit à nouveau, et ramassa un pierre, puis se releva.

« Par exemple, cette pierre. Si je souhaite qu’elle explose, il faut que je le pense assez fort pour finir par le vouloir, et ensuite, que je prononce le verbe exploser. Je vais te montrer. »

Le sorcier lança donc la pierre, sembla se concentrer un infime instant, puis finit par crier :
« EXPLOSE !!! »

La pierre vola en éclat, ne laissant derrière elle qu’un nuage de poussière. Devant les yeux ébahis de Polmira, le vieillard continua ses explications :

« Bien sûr, le temps de concentration nécessaire est différent selon le niveau de maîtrise, mais voilà ce que donnent le Vouloir et le Verbe comme capacités.

-Rien que par la force de l’esprit, comme ça, d’un seul coup ? Cela veut dire qu’un sorcier pourrait faire disparaître un ennemi aussi simplement ?

-C’est une bonne chose que tu utilises ce verbe. Il ne faut en aucun cas faire disparaître quoique ce soit. C’est contre le principe de la Création.

-Vous venez bien de faire disparaître cette pierre, vous !

-Non, pas tout à fait. Il en reste d’infimes particules, mais elle est là, à nos pieds.

-Je comprends… Mais qu’est-ce qui arriverait si l’on transgressait cette règle ?

-Et bien, c’est toi qui mourrais. Un de mes ennemis a littéralement été dissout par sa propre magie lorsqu’il essaya de me m’annihiler complètement.

-Je vois. Donc ceci est à obligatoirement proscrire. J’en prends note pour mon frère, il risquerait d’oublier.

-Il sait déjà tout ça. Il est arrivé cela fait un an, environ. Lorsqu’il a vu que j’étais moi-même sorcier, il a voulu que je l’entraîne, mais je lui ai dit qu’il faudrait t’attendre avant de faire votre éducation dans ce domaine.

-Vous allez donc nous enseigner la maîtrise de nos pouvoirs ?

-Exactement. Mais pas tant que tu ne m’aideras pas à cueillir les herbes dont j’ai besoin.

-Bien, monsieur.

-Appelle-moi grand-père ou bien Belgarath, je n’ai jamais été fanatique de ces termes ampoulés pour désigner une personne. »

Polmira s’exécuta et eut la récompense qu’elle attendait, bien qu’elle eut pensé que la cueillette n’y était pour rien. Belgarath commença donc à professer ses connaissances aux jumeaux qui se montrèrent toujours plus attentifs et déterminés, et c’est ainsi que les années passèrent, tandis que leur connaissance et leur contrôle de leurs pouvoirs croissaient.


Chapitre 5 - Seule à nouveau

Les jumeaux avaient, pendant bien des ans, appris à écouter les sages conseils de Belgarath, et finirent par l’imiter, comme tout bon sorcier, en cela qu’ils étudièrent en profondeur chaque chose qui leur semblait intéressante à n’importe quel point de vue, que ce soit des choses pouvant paraître futile à certains, comme les pierres ou plus importante, comme certains êtres vivants animaux.

Ainsi, ils atteignirent leur quarantième cycle annuel sans qu’aucune différence physique, par rapport à l’apparence qu’ils pouvaient avoir dix ans plus tôt, ne se fasse voir. Ce qui changea, ce fut uniquement leur perception des choses, leur façon de penser. Mais ils n’en étaient pas totalement changés pour autant. Comme tout être humain normal, leurs sentiments envers le sexe qui leur était respectivement opposé évoluèrent et ils firent tous deux l’expérience de l’amour, ceci à partir du moment où ils eurent leurs vingt ans et que le vieux sorcier qu’étaient Belgarath ne les persuade que l’extérieur n’était pas entièrement mauvais et qu’il fallait côtoyer les gens. Mais c’est à dix ans de la moitié d’un siècle que l’un des deux fit une rencontre qui bouleversa sa vie. Beldan fit la connaissance d’une femme dont il s’éprit énormément et qui, deux ans plus tard, devint sa femme, et lui donna un enfant auquel ils donnèrent le nom de l’être dont Belgarath leur avait le plus parlé à lui et à sa sœur, leur quelque peu plus proche ancêtre, Belgarion.

Leur temps de vie à tous s’écoula paisiblement, sans que Polmira ne fasse, elle, de rencontre aussi déterminante que celle qu’avait fait son frère, jusqu’au jour prémédité de la mort d’Ilidia, l’épouse de Beldan. Après plusieurs années de deuil pendant lesquelles Belgarion grandissaient, le veuf finit par accepter définitivement le sort de sa chère et tendre. Ainsi, c’est l’esprit en harmonie qu’il partit à la guerre, ainsi que sa sœur, son « grand-père » et, malgré ses désirs, son fils. Ils y participaient pour aider une de leurs connaissances dont le pouvoir était assez important à l’époque. Cette guerre fit rage pendant plusieurs mois, et, après une première grande victoire de la part de l’armée au côté de laquelle les sorciers combattaient, l’ennemi se retrouva dans ces derniers retranchements pour une dernière bataille qui entailla encore plus profondément Beldan que s’il avait était touché par un ennemi. Belgarion avait été tué par l’un d’eux. Mais la mort de ce fils aussi tendrement aimé que l’avait été sa mère aurait pu être supportable si quelque chose de pire ne s’était produit.

Beldan vagabondait, l’âme en peine, n’ayant gardé aucun lien avec Belgarath ou Polmira. Soudain, un jour pluvieux, il reconnut son fils parmi une horde de démon qui en avait après un village. Lorsqu’il se rapprocha de celui qu’il avait perçu comme son enfant, il vit, ou plutôt ressentit, que ce dernier était lui-même un damné, et quand il essaya de lui parler, la créature ne semblait même pas le reconnaître. Bien grande fut la peine du sorcier quand le fruit de son amour semblait avoir perdu toutes traces d’humanité. Il repartit donc sur les routes, comme sa sœur l’avait fait avant leurs retrouvailles et vécu sa vie telle que cela pendant plusieurs siècles avant de revenir vers sa famille.

Un millénaire passa et Belgarath annonça aux jumeaux que son départ de Weyard était proche. Convaincu d’avoir tout appris à ses protégés, il désirait ardemment revenir sur ses terres natales, auprès des siens qu’il n’avait vu que rarement au cours de l’apprentissage de Beldan et sa sœur. Celui-ci n’ayant plus aucun lien qu’avec Polmira - puisque ayant tenté maintes fois de faire revenir son fils à la normale, en vain -, et sachant qu’ils pourraient se retrouver aisément, il partit avec son aïeul dans le Ponant, léguant à sa seule famille restante une demeure peu modeste. C’est de cette façon que la sorcière se retrouva une nouvelle fois complètement seule.



Chapitre 6 - Réjouissance et déchirement

Les saisons se succédèrent, puis les décennies, les siècles. Polmira était reconnue par tous comme étant une grande guérisseuse, telle Polgara, comme l’avait décrite Belgarath pendant les récits qu’ils faisaient à propos de son héroïque progéniture, car la sorcière usait, de la même façon que le faisait la plus illustre de ses aïeules, sans ne rien dévoiler qui pourrait susciter une quelconque frayeur aux diverses personnes ainsi soignées. Elle s’était donc forgé une réputation assez noble, et de ce fait, avait noué des liens étroits avec des personnes qu’elle n’aurait jamais voulu rencontrer. Celles-ci semblaient plus dévorer des yeux la riche décoration de la demeure que son frère lui avait laissée, plutôt que de s'intéresser aux discussions que lançait la sorcière. Ces individus issus de la bourgeoisie de Kalay finirent par la dégoûter, au point qu’elle préféra ne plus laisser personne d’autre entrer dans sa demeure avant d’avoir été certaine de leurs intentions, allant même jusqu’à lire leurs pensées.

Mais un jour arriva un homme qui immédiatement arrêta la sorcière dans son entreprise de savoir pourquoi il venait, ce qui interpella cette dernière. Elle en déduisit donc que l’homme maîtrisait la sorcellerie lui aussi.

Au bout de plusieurs rendez-vous, Polmira appris à mieux connaître le sorcier de façon conventionnelle, puisque celui-ci lui empêchait d’utiliser un autre moyen que la parole.


« Si on m’avait dit un jour que d’autres personnes comme moi à part les membres de ma famille existaient… . Il est étrange que mon grand-père ne m’en ait jamais parlé, dit-elle alors qu’ils marchaient le long d’un sentier de forêt. Mais je pense qu’il a tout simplement jugé cela inutile.

-Sûrement, ma chère. Et il ne vous a également pas dit que d’autres pouvoirs magiques existaient ici. »

L’homme créa une petite flamme dans le creux de sa main et la fit se volatiliser un instant après.


« Voyez-vous, ici, la magie la plus répandue, parmi le petit nombre qui en maîtrise une quelconque forme, est une magie qui fonctionne avec l’énergie psychique, chose qui se rapproche de notre sorcellerie. Cette magie appelée psynergie n’est vouée qu’à un élément avec lequel on a une affinité qui, en général, est héréditaire.

-C’est surprenant… Mais si je comprends bien, jamais je ne pourrais me l’approprier…

-Hélas, non. »

Grâce au sorcier qui répondait au nom d'Itrandil Idasawa, Polmira appris énormément de chose, dont la façon de s’y prendre pour échapper aux personnes pour lesquelles l’argent était tout. Tous deux translocalisèrent la demeure jusqu’au village de Val, où tous avait à peu près le même niveau social, et où aucun ne s’intéresserait plus à la maison qu’à la personne y habitant.

Le couple que formèrent alors les deux sorciers commença une vie paisible, se faisant des relations auprès des habitants qui avaient été plus qu’accueillant avec eux. Pendant trois millénaires, Polmira et Itrandil, qui avaient fini par s’unir, regardèrent évoluer le village, bercés par un amour profond qui finit par leur donner un petit Teclis.

Mais deux années plus tard, ce fut comme si un orage s’abattait au sein du foyer. Itrandil était comme devenu fou, possédé et Polmira n’eut d’autre choix que de l’affronter, voyant qu’il essayait de s’en prendre à elle et à leur fils. Le sorcier s’enfuit alors, après que sa femme lui ait infligé une cuisante défaite, et quelques blessures profondes, autant physiquement que psychiquement puisque, son état empirant, il en finit par la haïr. Pendant des mois où Itrandil nourrissait cette haine, dans la demeure, Teclis grandit, et arriva un autre bébé, Pavel.

Cette famille déchirée vécut tout de même des jours heureux, pendant lesquels les enfants étaient entourés de l’amour de leur mère, ne sachant pas la vérité à propos de leur père, vérité que Polmira préféra leur cacher. Mais un jour de tempête, la porte s’ouvrit avec fracas. Un mage noir se présentait dans l’encadrement, les yeux ensanglantés d’une colère plus que profonde…
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Pavel [GS-L]

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MessageSujet: Re: Le Vouloir et le Verbe   Le Vouloir et le Verbe EmptyVen 30 Juin - 16:08

Je n'avais pas fait de lien entre l'histoire de Polmira et celle de Pavel car pour les gs-liens, il suffisait qu'ils lisent le résumé de l'histoire de mon perso pour comprendre. Je le mettrais donc le début ici.

Descendant d'une lignée de sorciers remontant au grand Belgarath, Pavel semblait être un simple et gentil petit garçon qui était entouré de l'amour de sa mère, Polmira. Lui et son frère Teclis étaient très complices et une bienfaisante harmonie berçait ce foyer. Mais tout bascula le jour où un homme, probablement un vieil ennemi de sa mère, voulant se venger, tua celle-ci avant de bannir Teclis par delà les dimensions et Pavel, en enfer.

Ainsi commença pour Pavel une vie de tristesse continuelle, qui fut brisée au moins une fois, très brièvement. Ayant presque tout perdu, il errait, les années passant sans qu'il ne s'en aperçoive. La routine qu'il menait chaque jour, tuant des démons mineurs sans savoir comment, prit fin au moment où l'on lui prit son ultime bien: son humanité. Ce qui eut pour effet, quand il put se libérer de ce monde sans amour, d'être rejeté par ceux qu'il avait toujours espéré revoir.


Dernière édition par le Ven 30 Juin - 16:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Vouloir et le Verbe   Le Vouloir et le Verbe EmptyVen 30 Juin - 16:27

Chapitre 1 - Affection retrouvée

Dans les enfers et bien avant qu'il n'en sorte, Pavel a fait la connaissance de quelqu'un qui l'a beaucoup aidé... une femme qu'il n'oubliera jamais.
Cela faisait quelques temps qu'il était dans le royaume infernal, quand, déambulant, il rencontra une jeune femme qui se morfondait sur le corps d'un homme. Tout d'un coup, le corps de l'homme disparut et la femme pleura de plus belle. Pavel s'approcha d'elle et posa sa main sur son épaule.


-Madame, ça va? demanda-t-il puérilement, c'était qui le monsieur?
-Bonjour, mon petit, dit-elle de sa voix tremblotante. Le monsieur était mon mari
-Pourquoi il est parti? interrogea-t-il
-Il était très fatigué, répondit-elle, séchant ses larmes. Mais, s'étonna-t-elle, comment se fait-il qu'un si jeune garçon soit ici?
-Et ben, c'est un méchant magicien qui a fait ça, dit-il. Il a tué ma maman et m'a mis ici. Un jour, je le tuerais!!

Puis il posa à son tour une question:

-Mais, vous, madame, comment ça se fait que vous êtes ici?
-Et bien, je me suis fait tuer par des soldats qui étaient méchants, répondit-elle. J'ai laissé ma petite fille là bas.

Elle se remit alors à pleurer.

-Arrêtez, madame, ce n'est pas de votre faute!! la réconforta-il. Vous êtes forte et elle doit l'être aussi. moi je pense qu'elle arrivera à rester en vie, même sans vous, mais ne croyez pas que c'est de votre faute!!
-C'est très gentil de ta part de dire cela. Mais au fait, je m'appelle Selphie, dit-elle, séchant à nouveau ses larmes. Et toi?
-Pavel, madame, répondit-il

Ainsi commença un temps où Pavel repris goût à la vie, ayant une deuxième mère qui l'aimait, à défaut de pouvoir aimer sa fille, jusqu'au jour où elle aussi le quitta, s'étant fait tuer par un démon....


Chapitre 2 - Retrouvailles infernales

Un jour, Pavel, parcourant les enfers, fit une rencontre des plus intéressantes. Il était en quête d'un peu plus de pouvoir, puisque pouvant récupérer l'énergie des combattants n'ayant pas pu résister à l'atmosphère démoniaque, quand pour la première fois, il en vit un.

-Qui es-tu?
-Je m'appelle Téclis, je viens des terres d'Olympia, et comme tu peux le voir, je viens de me faire tuer.
-Mais tu as l'air bizarre... à quel genre de créature appartiens-tu?
-Je suis un elfe et magicien qui plus est, je ressens d'ailleurs de la magie en toi.
-C'est le cas, mais il y a autre chose en toi qui m'intrigue. Tu n'es pas seulement ce que tu appelles un elfe...
-Effectivement, je fut aussi humain, mais dans un autre monde, appelé Weyard.
-Je viens de ce monde!! Alors, comment se fait-il que tu sois ici?
-Je me souviens que jeune enfant, quelqu'un dont la force mentale dépasse l'entendement m'a envoyé sur Olympia après m'avoir transformé en elfe. Ma mère s'était fait tuer avant cela. J'avais aussi un petit frère, mais je ne sais pas ce qui lui est arrivé.

Pavel fut surpris par ce fait. N'étant pas sûr de sa pensée, il posa une question à l'elfe.

-...de quel village m'as-tu dis que tu venais?
-Je ne te l'ai pas dis, mais je viens d'un village appelé Val
-..............
-Qu'y a-t-il?
-Comment s'appelait ta mère?
-Polmira
-Ma mère se nommait ainsi, elle aussi!

Pavel n'était enfin plus seul.


Chapitre 3 - Malédiction et téléportation


Un jour, Pavel sentit qu'il ne pourrait plus tenir, tellement il était excéder par sa colère, il alla donc plus profondément en enfer, où il pourrait la laisser s'exprimer sans risquer de faire du mal. En effet, dans le monde du dessous, seul, il pouvait se défouler, relâcher la pression constante en lui. Malgré cela, sa colère jaillissait sans cesse.

-Il faut que je fasse quelque chose, pensa-t-il. Je ne pourrais pas résister longtemps!!

Mais il ne savait pas où aller. Il déambula alors dans le royaume des ténèbres jusqu'à ce qu'il fasse une rencontre qui lui changea radicalement l'existence.

-Bonjour à toi, noble voyageur, salua une vieille femme, semblant être une sorcière. Tu m'as l'air perdu.
-Non, je suis parfaitement au courant de l'endroit où je me trouve, dame sorcière, répliqua Pavel.
-Je ne parlais pas de ça!! s'exclama-t-elle. Je voulais dire que tu avais l'air perdu, là, dit-elle en désignant sa tête. Mais il n'y a pas que ça... je sens de la colère...
-Oui, c'est horrible, je ne me contrôle plus, avoua Pavel. Ma colère est trop forte...
-Je le sens, et je crois pouvoir t'aider, dit-elle. Suis-moi!

Il la suivit, donc, jusqu'à ce qu'ils arrivent dans une sorte de village de démons. Pavel n'avait jamais vu de démons de ce type, il était donc inquiet, mais son inquiétude passa vite quand la sorcière lui appris qu'il n'était que des démons de bas étages. Ils allèrent vers la plus grande hutte du village démoniaque et y entrèrent.

-Bonjour, ô Vinshala, grand sorcier!! salua-t-elle. Je suis venu avec ce jeune homme à qui la colère joue de vilains tours...
-Je vois, fit le démon. Ta colère est trop forte pour ton petit corps de mortel, dit-il, s'adressant à Pavel. Je crois que j'ai ce qu'il te faut...

Il sortit de la salle, puis revint avec une fiole à la main.


-Bois ça, ordonna-t-il. C'est une sorte de tonifiant, hé hé...

Le ricanement qui venait d'émaner du démon eut sur Pavel un effet répulsif encore plus intense envers celui-ci, mais le jeune homme but quand même le contenu de la fiole, croyant ne rien avoir à perdre. Là, ce qu'il ressentit fut horrible, comme si ses entrailles se déchirait pour donner naissance à quelque chose d'incertain. Quand la douleur s'estompa, Pavel examina son corps.

-Mais que... ?

Sa colère jaillit créant une aura de feu autour de lui. Il tua le démon qui l'avait ainsi bafoué, puis la sorcière qui l'avait, elle aussi, trompé, et détruisit tout le village. Il se vit pourvu d'un nouveau pouvoir qui lui permit de retourner à Val et alla se cacher chez lui. Mais les vallois, quand ils eurent vent du fait qu’un démon logeait à Val, se rendirent à la demeure que l’oncle de Pavel avait léguée à sa mère, l’un d’eux ayant vu Pavel s’y rendre. Là, ils tambourinèrent lourdement sur la porte. Les gonds menaçaient de sauter et la porte de s’affaisser, mais Pavel ne savait que faire. Il ne voulait en aucun cas faire de mal aux villageois, mais espérait bien pouvoir s’enfuir avant que le contraire ne se produise.

C’est alors que la porte tomba, laissant la foule en colère pénétrer dans la maison et fondre sur le demi-démon qui s’évertuait à trouver un moyen de s’en sortir. Une seconde passa, après qu’il eut fermé les yeux devant un homme âgé qui allait abattre sa fourche sur son crâne, et il s’étonna de pouvoir les rouvrir. Il le fut encore plus quand il vit qu’il était assez éloigné de ses assaillants, mais préféra passer outre cette sensation, préférant s’enfuir avant que ceux-ci ne se retournent, s’en allant vers la brèche qui l’avait conduit jusqu’à son village natal.

Grâce au nouveau pouvoir qu’il s’était découvert, Pavel n’avait plus peur de se déplacer sans protection. Si un éventuel danger apparaissait, il pourrait toujours l’éviter en usant de cette capacité, mais il pouvait à présent parcourir le monde et rencontrer des gens qui ne se fierait peut-être pas à sa nature physique.


Chapitre 4 - Vengeance accomplie

Quelques temps après avoir été libéré du sort que le démon lui avait infligé, Pavel voyageait avec quelques amis dans le but d'aider un habitant de Val, possédé par un Démon Majeur.

Ils marchaient depuis bien longtemps, quand Pavel ressentit quelque chose d'étrange. Une aura néfaste familière s'était déployé.


-C'est impossible, je l'ai vaincu, ce ne peut être lui!!"

Mais les craintes de Pavel étaient fondés. Un homme se dressa devant lui, l'air sournois, le regard emplit de haine. Cette haine, il l'avait toujours voué à la famille de Pavel. Cet homme avait concrétisé son souhait de vengeance en tuant Polmira, la mère du jeune homme. Cet homme c'était autre que le mage qui avait engendré la torture qu'avait subie Pavel en Enfer.

-Tiens, tu es là, toi? Tu as grandi à ce que je vois, et tu t'es entraîné!
-Je l'ai fait avec ardeur en pensant qu'un jour je vous tuerai, et je croyais l'avoir fait...
-C'est bien dommage, tu n'auras jamais l'occasion de venger ta mère.
-Si c'est ce que tu crois, je peux te dire que tu te trompes lourdement.

Pavel se concentra intensément, ce pour déployer son énergie au maximum, sa colère lui en insufflant une quantité légèrement plus importante qu'à l'habitude.

-MERE!! C'est pour toi que je fais ça!!

Il déchaîna toute son énergie dans les attaques qu'il portait au mage. Sa colère était tellement intense que son potentiel était à son plus haut niveau (de l'époque). Il revit alors la scène qui l'avait le plus marqué, la scène où il avait vu sa mère se faire tuer sous ses yeux. À ce moment, il prépara son attaque la plus puissante, mais au moment de la lancer, une voix le stoppa.

-"Arrêtes, Pavel, ceci est mon combat."

Une forme lumineuse apparue alors entre Pavel et le mage. L'intensité de la lumière dégagée faiblit, puis la lumière finit elle-même par s'estomper, dévoilant ainsi Polmira.

-T... toi? Mais c'est impossible!!!

Il hurla de rage, réalisant que celle qu'il avait tuée, car elle était la principale cause de ses échecs, était encore en vie. Polmira ne répondit rien. Mais elle ne faisait rien d'autre non plus. Le mage, enragé, vit en elle une cible beaucoup trop parfaite, mais il n'en fit rien. La colère l'aveuglait et c'est de cette façon qu'il commis son ultime faute.

Pavel sentit que le mage bandait son Vouloir. Il craignait de perdre à nouveau sa mère et voulut s'interposer, mais celle-ci l'en empêcha. Pavel ne comprenait pas, mais il avait assez confiance en sa mère. Il attendit donc que le mage déchaîne son Verbe.


-DISPARAIS!!

Ce mot, Pavel savait qu'il ne fallait le prononcer. le soir, avant de s'endormir, sa mère lui racontait toujours les histoires du plus connu de ces ancêtres, Belgarath. Il se rappela alors de la règle élémentaire de la sorcellerie: ne pas détruire un enfant de la Création. Ce qui devait se produire arriva donc. Des fissures se formèrent partout sur le corps du mage, des rayons de lumière en sortant. Celui-ci eut le temps de pousser un dernier hurlement avant d'exploser littéralement, envoyant Pavel, sa mère et ses compagnons au sol.

C'était fini. C'était vraiment fini! Pavel avait enfin pu réaliser son souhait le plus cher: que sa mère lui revienne et que le mage meurt. Il pouvait maintenant vivre plus heureux, libre de toutes souffrances.
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Teydo Orla




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MessageSujet: Re: Le Vouloir et le Verbe   Le Vouloir et le Verbe EmptyJeu 6 Juil - 22:36

jolie petite histoire ^^ Rien à y dire, j'espère que les gens la liront.
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Pavel [GS-L]

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MessageSujet: Re: Le Vouloir et le Verbe   Le Vouloir et le Verbe EmptyJeu 6 Juil - 23:16

Merci beaucoup! Je préviens tout de suite, niveau remerciement, je ne fais pas dans le complexe et j'ai même tendance à me répéter, certains le savent ^^.

Citation :
Rien à y dire, j'espère que les gens la liront.

J'espère bien! Je ne me suis pas amusé à corriger les diverses fuates d'orthographes que j'ai pu discerner pour rien! xD
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Sorrente
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MessageSujet: Re: Le Vouloir et le Verbe   Le Vouloir et le Verbe EmptyVen 14 Juil - 19:18

super j'adore
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MessageSujet: Re: Le Vouloir et le Verbe   Le Vouloir et le Verbe Empty

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